Merce Cunningham

Biped / Summerspace / Rune / CRWDSPCR / Pondway / Windows

Archive 1999
Danse

Chorégraphies de Merce Cunningham
Summerspace
(1958)
Musique, Morton Feldman, Ixion
Décors, costumes et lumières, Robert Rauschenberg
Biped pour quinze danseurs, (1999)
Musique, Gavin Bryars
Décors, Shelley Eskar et Paul Kayser
Costumes, Suzanne Gallo
Lumière, Aaron Copp
Rune (1959)
Musique, Christian Wolff, Or Four People
Décors et lumière, Mark Lancaster
Costumes, Suzanne Gallo et Mark Lancaster
CRWDSPCR (1993)
Musique, John King, Blues 99
Décors et costumes, Mark Lancaster
Pond Way (1998)
Musique, Brian Eno, New Ikebukuro
Décors, Roy Lichtenstein, Landscape with boat
Costumes, Suzanne Gallo
Lumière, David Covey
Windows (1995)
Musique, Emanuel Dimas de Melo Pimenta, Microcosmos
Décors, d'après une gravure de John Cage
Costumes, Suzanne Gallo
Lumière, Aaron Copp
Danseurs, Lisa Boudreau, Thomas Caley, Holley Farmer, Maydelle Fason, Jean Freebury, David Kulick, Koji Minato, Matthew Mohr, Banu Ogan, Cedric Andrieux, Daniel Squire, Jeannie Steele, Derry Swan, Robert Swinston, Cheryl Therrien
Musicien, Takehisa Kosugi
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris, Festival d'Automne à Paris
Manifestation du Programme 2000 en France

Abstraction, rôle du hasard, virtuosité du mouvement, abandon de la narration et des émotions caractérisent l'oeuvre de Merce Cunningham. Sa technique est au centre de la pensée moderne de la danse. Le "maître des initiateurs" de la post modern danse revient au Festival d'Automne à Paris. Celui là même qui, depuis la première édition en 1972 incarne, dans un compagnonnage sans cesse renouvelé, une exceptionnelle créativité. Dans la galaxie chorégraphique, il élabore une danse cosmique où chaque interprète trace un parcours aléatoire et autonome. La Merce Cunningham Dance Company présente en cinq programmes six pièces dont une création Biped. Cette nouvelle chorégraphie est une exploration des possibilités offertes par la récente technique d'animation dite "capture du mouvement". Les mouvements (mais pas l'apparence physique) des danseurs ont été transposés en images numériques qui se mêlent aux interprètes sur scène. Après avoir collaboré avec John Cage, David Tudor et Takehisa Kosugi, Merce Cunningham a commandé la musique de Biped à Gavin Bryars.

Dans le même lieu

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
13 - 22 septembresept.

Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5
Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione

Danse
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Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
23 - 28 septembresept.

Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?

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Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
3 - 5 octobreoct.
Maison des Arts de Créteil
6 - 7 novembrenov.

Lola Arias
Los días afuera

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Entre spectacle musical et documentaire, Lola Arias signe une composition chorale dans laquelle six ancien·ne·s détenu·e·s évoquent leur vie pendant et après leur détention : six destins croisés qui interrogent les formes de violence dans la société contemporaine tout en explorant les marges de la fiction et du réel.

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19 - 23 novembrenov.

Jan Martens
VOICE NOISE

Danse
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Pièce de rupture aux yeux de Jan Martens, VOICE NOISE réunit six danseurs et danseuses pour façonner un paysage sonore composé de quelques-unes des grandes interprètes et compositrices de notre temps. Se demandant comment certaines ont été réduites au silence, le chorégraphe questionne à sa façon, pop et précise, une histoire contemporaine.